miércoles, 31 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "LOS PELIGROS DE FUMAR EN LA CAMA", DE MARIANA ENRIQUEZ


En los doce soberbios cuentos que componen este volumen Mariana Enriquez despliega todo un repertorio de recursos del relato clásico de terror: apariciones espectrales, brujas, sesiones de espiritismo, grutas, visiones, muertos que vuelven a la vida... 

Sin embargo, lejos de proponer una mera revisitación arqueológica del género, la autora reelabora ese material con una voz propia y radicalmente moderna

Una niña desentierra en el jardín unos huesos que resultan no ser de un animal; la bucólica escena veraniega de unas chicas que se bañan en un paraje natural acaba convertida en un infierno de celos de inquietantes consecuencias; un mendigo despreciado siembra la desgracia en un barrio pudienteBarcelona se transforma en un escenario perturbador, marcado por la culpa y del que es imposible escapar; una presencia fantasmal busca un sacrificio en un balneario; una chica siente una atracción fetichista por los corazones enfermos; un rockero fallecido de un modo atroz recibe un homenaje de sus fans que va más allá de lo imaginable; un chico que filma clandestinamente a parejas haciendo el amor y a mujeres con tacones altos caminando por las calles recibe una propuesta que le cambiará la vida... 

Tirando del hilo de la mejor tradiciónMariana Enriquez la lleva un paso más allá, con historias que indagan en lo siniestro que se agazapa en lo cotidiano, despliegan un turbio erotismo y crean imágenes poderosísimas que dejan una huella indeleble

Publicado, en febrero de 2017, por Anagrama, "Los peligros de fumar en la cama" tiene 208 páginas y puede ser adquirido por un precio de 16,90 euros.

lunes, 29 de enero de 2018

ÁLBUMES Y AUTORES PREMIADOS EN EL FESTIVAL DE ANGOLUEME 2018

Los álbumes y autores premiados en la cuadragésimo quinta edición del Festival de Angouleme, que tuvo lugar entre el 25 y 28 de enero, fueron los siguientes:

Premio al Mejor Álbum: "La saga de Grimr", de Jérémie Moreau, álbum publicado por Delcourt. Ésta es su sinopsis:

La Saga de Grimr est une quête d’identité tragique dans un décor grandiose. Le héros y est confronté à chacun des piliers de la culture islandaise : le prestige de la généalogie, le culte de la loi et la superstition

1783. L’Islande, accablée par la misère, doit encore subir le joug du Danemark. Et le sort de Grimr, devenu orphelin, est plus cruel encore dans ce pays l’homme se définit d’abord par son lignage

Doté d’une force impressionnante, il se sait capable de rivaliser avec les plus fameux héros de saga même s’il n’est le fils de personne. Il ne lui manque que l’opportunité de prouver sa valeur…


Premio a la Serie: "Megg, Mogg & Owl 4. Happy Fucking Birthday", de Simon Hanselmann, serie publicada por Format comics. Ésta es su sinopsis:

Un dîner raffiné pour quatre personnes dans un restaurant français étoilé, entouré d’amis qui vous chérissent et vous couvrent de cadeaux... Peut-on rêver meilleur anniversaire

Si vos amis en question sont ces trois tarés immatures de Megg, Mogg et Werewolf Jones, alors certainement, oui !Owl a attendu cette soirée d’anniversaire depuis longtemps Il a prévu de convier Megg et Mogg à « L’Escargot Truffé », un haut-lieu de la gastronomie française

Mais voilà que Werewolf Jones s’invite lui aussi sans demander et une fois à table, le dîner prend très vite des allures de cauchemar

Ses trois “invités” n’ont aucune tenue et lui foutent la grosse honte dans le restaurant : ils jouent avec la nourriture, critiquent le serveur à voix haute, se bourrent la gueule, crachent par terre et importunent les clients.

Résultat : pas de cadeau pour Owl, mais une addition salée et une soirée d’anniversaire qui va finir en longue et sombre nuit au poste de police.


Premio Especial del Jurado: "Les amours suspendues", de Marion Fayolle, álbum publicado por la editorial Magnani. Ésta es su sinopsis:

Un homme marié ne peut s'empêcher de regarder les femmes et de leur plaire, de se sentir désiré par elles

Il charme les femmes mais arrête tout systématiquement avec elles au moment où leur amour pourrait s'accomplirIl fige les sentiments à l'instant même où l'attirance est la plus grande

Cet homme se protège ainsi contre les souffrances et les déceptions qui pourraient anéantir la beauté et le réconfort qu'il trouve dans ces relations platoniques

Cet homme conserve précieusement toutes ses relations inaccomplies - ses amours suspendues - dans une chambre secrète ; ses amours suspendues prennent la forme de femmes congelées, statufiées

Souvent, il prend plaisir à s'enfermer avec les souvenirs de ces femmes qu'il a aimées. Il se souvient avec émotion de chacune d'elles : la femme rouge et fatale, la femme violette et maternelle, la femme jaune et souffrante

Jusqu'au jour où cet homme marié est quitté par celle avec qui il partage sa vie. Il ne l'a pas vu venir et se retrouve dans une très grande tristesse

Il se réfugie dans sa chambre secrète et décide de décongeler toutes ces amours suspendues, de redonner vie à toutes ces femmes dans une tentative désespérée pour retrouver le bonheur perdu...

Premio Juventud: "La guerre de Catherine", de Julia Billet y Claire Fauvel, álbum publicado por la editorial Rue de Sèvres. Ésta es su sinopsis:

Capturer l'instant parfait ou plutôt, attendre qu'il se révèle au photographe patient qui l'immortalisera sur sa pelliculeC'est ce que fait Rachel avec son Rolleiflex, cadeau précieux du mari de la directrice

La fillette a été confiée par ses parents aux bons soins de la Maison des enfants de Sèvres. Dans cet établissement progressiste, les écoliers s'épanouissent à l'abri des retombées des combats.

Mais en ce début de 1940, les premières mesures antisémites tombent et pour sauver sa vieRachel devient Catherine Colin

Changement de nom certes, mais grâce à l'objectif de son instrument, elle gardera, tout au long de son périple, son regard acéré et empreint d'humanité sur ce monde brutal.


Premio del Público: "Dans la combi de Thomas Pesquet", de Marion Montaigne, álbum publicado por Dargaud. Ésta es su sinopsis:

Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale

La réalisation d'un rêve d'enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour


Premio Polar SNCF: "Jean Doux et le mystère de la disquette molle", de Philippe Valette, publicado por Delcourt. Ésta es su sinopsis

L'histoire se déroule dans une petite entreprise spécialisée dans les broyeuses à papier qui vient de se faire racheter, le matin même, par un gros concurrent

L'aventure commence lorsque Jean Doux fait cette découverte mystérieuse : une mallette contenant une disquette molle dans le faux-plafond du débarras. Après avoir mis sa collègue dans la confidence à la cantine, ils décident d'enquêter.


Premio del Patrimonio: "Je suis Shingo", de Umezu Kazuo. Ésta es su sinopsis:

Rêveur au tempérament singulier, le jeune Satoru, en dernière année d’école primaire, se distingue un peu de ses copains et suscite souvent leur moquerie

Un soir, son père, qui travaille dans une petite usine de quartier, annonce qu’un robot va intégrer l’entreprise

Obnubilé par l’idée de le rencontrer, Satoru va pouvoir réaliser son rêve à l’occasion d’une visite scolaire organisée par son école

Il fait ainsi la connaissance du robot Monroe, mais aussi de Marine, en visite avec un autre groupe scolaire

Dès le premier regard, Satoru et Marine ressentent une étrange proximité, à l’intensité inexplicable. Ils vont prendre l’habitude de se retrouver pour aller jouer avec le robot...


Premio a la BD Alternativa: "Bien, monsieur", revista creada por Juliette Mancini y Elsa Abderhamani. 


Premio René Gosciny: "Opération Copperhead", de  Jean Harambat, álbum publicado por Dargaud. Ésta es su sinopsis:

Londres, fin 1943Les comédiens David Niven et Peter Ustinov – alors militaires – participent à l'opération de diversion Copperhead, destinée à tromper les services du contre-espionnage allemand

Il s'agit, selon une idée de Winston Churchill, de recruter et de former un sosie (Meyrick Edward Clifton James) pour jouer le rôle du maréchal Montgomery – le général des forces alliées, alors surveillé par les nazis – et ainsi induire en erreur l'ennemi quant au lieu réel du Débarquement

Dans le même temps, alors que la capitale anglaise subit le Blitz, la vie se déploie dans les cabarets officie une vénéneuse – et néanmoins charmante – jeune femme, Vera.


Gran Premio de la 45ª edición del Fesltival de Angouleme: Richard Corben.


Premio Especial del Festival de Angouleme:  Naoki Urasawa



domingo, 28 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "MEZEK", DE YANN Y JUILLARD


1948, el joven estado de Israel, que acaba de proclamar su independencia, es acosado desde todos los frentes y no cuenta más que con tres pilotos nacidos en suelo hebreo.

Por ese motivo, moviliza a voluntarios judíos idealistas, provenientes de todo el mundo, pero también a pilotos mercenarios, con orígenes más oscuros.

Björn es uno de esos pilotos que arriesgan sus vidas por unos cuantos miles de dólares. Su vida y su corazón se debaten entre tres mujeres. Pero el pasado y las cicatrices no pueden dejarse atrás fácilmente.

Escrito por Yann y dibujado por Juillard, el álbum "Mezek", que fue publicado, en febrero de 2012, por Norma Editorial, tiene 64 páginas a color y puede ser adquirido por un precio de 17,00 euros

lunes, 22 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "EL TREN DE LENIN: LOS ORIGENES DE LA REVOLUCIÓN RUSA", DE CATHERINE MERRIDALE


En los primeros meses de 1917, cuando se iniciaba en Rusia la revolución, en medio de las intrigas de agentes y espías que trataban de sacar partido de la confusa situación del país, el gobierno alemán decidió ayudar a un grupo de revolucionarios exiliados en Suiza para que regresaran a Rusia, con la esperanza de que contribuyesen a apartarla de la guerra

Lenin y sus acompañantes atravesaron Alemania en un vagón sellado y, a través de Suecia y de Finlandia, consiguieron llegar a Petrogrado

Una vez allí, Lenin combatió los propósitos de quienes se contentaban con que la revolución condujese a establecer una república burguesa, y fijó como objetivo el paso inmediato al socialismo: a una sociedad sin estado y sin clases

De este modo comenzaba un nuevo rumbo para una revolución que iba a cambiar la historia del mundo

Hace ya cien años que el tren sellado cruzó Europa bajo vigilancia alemana, y sin embargo el episodio sigue teniendo resonancias importantes, incluso perturbadoras

En Rusia, donde los momentos de esperanza y de participación masiva en la vida nacional han sido tan lamentablemente raros, esas resonancias tienen una viveza especial

La sola idea de tomar el poder espantaba a los políticos que fueron empujados a asumir sus cargos a comienzos de la primavera de 1917

Mejor dicho, en vez de abordar las reivindicaciones que los habían llevado al gobierno, las utilizaron más bien para manipular a las masas

Los periódicos nacionalistas se apropiaron de los veteranos hambrientos y desfigurados para chantajear a una opinión pública exhausta y obligarla a aceptar otro año de guerra

Los derechistas echaron la culpa de todo a los judíos y a los socialistas, los izquierdistas pusieron a todo el mundo en contra de los que ellos mismos decidieron denominar burgueses, y al final la democracia solo pudo merodear por los márgenes de la revolución como un perro sarnoso

En cambio, las respuestas de Lenin resultaron atractivas durante un tiempo, pero las personas no son liberadas por las dictaduras, y la violencia no es la manera de darles la paz.

Escrito por Catherine Merridale, el ensayo histórico "El tren de Lenin: Los orígenes de la revolución rusa", que fue publicado, en enero de 2017, por Editorial Crítica, tiene 368 páginas y puede ser adquirido por un precio de 22,90 euros.

domingo, 21 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "LA INMORTALIDAD DE LOS PERROS", DE COSTAS MAVRUDÍS


"El perro, muy señor mío, ¡es inmortal!. Y no es mía la reflexión. Lo escribió un autor francés del siglo pasado. No se mueren más que los que lo saben. Hermes no tiene  No se mueren más que los que lo saben. Hermes no tiene conciencia, ignora el final, igual que el bosque no sabe nada de la serrería. Dichoso él. Ha vivido y se muere sin sospechar de su ausencia, sin saber nada del tiempo. De modo que cuando llegue el momento le aplicaré la eutanasia a un ser despreocupado, que es como decir inmortal",  reflexiona el dueño de Hermes, un setter inglés, con otro anciano en el parque

Ajeno también al drama de su amo, Bendicò, el moloso de Don Fabrizio, trota alegremente por las páginas de "El Gatopardo"

Solo en ocasiones, cuando los nuevos amos occidentales los sacan de paseo por la zona donde antes estaba el Muro de Berlín, los antiguos perros guardianes se ponían nerviosos y se volvían desobedientes, empeñados en seguir un trayecto concreto, sin desviarse un ápice. Ni siquiera los berlineses, podían decir con exactitud dónde se levantaba antes el Muro: los perros, en cambio, caminaban con total seguridad siguiendo una línea recta oculta, como si reconocieran o añoraran algo.

Boatswain, el perro de Lord Byron, desconoce la noción de posteridad, pese a haber pasado a ella.

César, un precioso caniche real, nunca pudo sospechar su inminente abandono aquella tarde navideña del París de los años setenta.

En "Nuestra Señora de Paris", el agradecimiento de Quasimodo al archidiácono Claude Frollo era tan profundo que no sabemos con qué compararlo, porque ejemplos similares no encontramos muchos ente los humanos, diremos simplemente que Quasimodo lo amaba tanto como jamás perro alguno haya amado a su amo

Libres de toda trascendencia, los perros de estas setenta y un microhistorias iluminan, con gran lirismo y lucidez, las complejidades del mundo de sus dueños

Escrito por Costas Mavrudís y traducido por Ángel Pérez González, "La inmortalidad de los perros", que fue publicado, en septiembre de 2017, por Hoja de Lata Editorial, tiene 208 páginas y puede ser adquirido por un precio de 17,90 euros.

NOVEDAD: "DONDE SIEMPRE ES MEDIANOCHE", DE LUIS ARTIGUE


"El Sabueso Informativo", un fotodetective hipocondríaco que investiga noticias-bomba, acaba de ser enviado a Silenza (Italia) para documentar los efectos producidos por cierto fenómeno insólito: hace un año que no amanece en la ciudad

El viaje cobrará un sentido inesperado cuando el "Sabueso" se tope con una fascinante mujer llamada Elisabeta

Una mujer que le hará tomar contacto con Silenza y con las incógnitas que suscita su oscuridad

¿Cuáles son las razones de la noche perpetua? ¿Dónde está el insigne astrofísico que trabaja escondido en la ciudad? ¿Quién es "Anticristo Superstar" líder de una secta apocalíptica de bebedores de sangre

En una atmósfera llena de turbiedad moral y acción continua, el "Sabueso" se verá superado por una mujer de la que no puede pasar por mucho que lo intente.

Escrita por Luis Artigue, la novela "Donde siempre es medianoche", que será publicada, el próximo mes de febrero, por la editorial Pez de Plata, tiene 296 páginas y podrá ser adquirida por un precio de 21,90 euros.

sábado, 20 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "NIMONA", DE NOELLE STEVENSON


Nimona es una violenta cambiaformas. En segundos puede tomar la forma de cualquier criatura viviente; puede ser dragón primero y enseguida un gato, puede recobrar las extremidades que le hayan cortado, incluso la cabeza. Y además tiene un don para la villanía.

Sin pensárselo dos veces, Nimona  decide convertirse en ayudante de Sir Trabuco Negroni, un villano con un oscurísimo pasado con deseos de venganza

Negroni fue Aprendiz de Héroe, era una de las mayores promesas del Instituto de Justicia y Heroísmo, hasta que fue traicionado por su amigo  Sir Ambriosio Pieldorada.

Nimoni y Negroni van a conmocionar a todo un reino. Su misión: demostrar que Sir Ambriosio Pieldorada y sus colegas del Instituto de Justicia y Heroísmo no son tan heroicos como todos suponen.

Escrita y dibujada por Noelle Stevenson, la novela gráfica "Nimona", que fue publicada, en junio de 2017, por Océano, tiene 266 páginas a color y puede ser adquirida por un precio de 13,95 euros


jueves, 18 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "POR LEY SUPERIOR", DE GIORGIO FONTANA


Roberto Doni tiene sesenta años y es Fiscal en Milán: serio y formal, su vida transcurre con total normalidad junto a su mujer, con la que lleva casado toda la vida; solo de vez en cuando se preocupa porque su hija ha decidido llevar una vida independiente.

Sin embargo, esa tranquilidad empezará a resquebrajarse cuando se enfrente al proceso de apelación de un albañil tunecino condenado por un delito que ha ocasionado un gran revuelo en los medios de comunicación.

A pesar de que el acusado está dispuesto a declararse culpables, un joven periodista acude a Doni para convencerlo de que pida la absolución del albañilSegún dice, puede demostrar su inocencia

Esto hará que Doni comience a cuestionarse su compromiso con la justicia y con la verdad; parece que siempre es mucho más fácil creer en la culpabilidad del acusado. Y es que la búsqueda de la verdad es, las más de de las veces, demasiado incómoda.

Escrita por Giorgio Fontana, la novela "Por Ley superior", que fue publicada, en noviembre de 2017, por Libros del Asteroide, tiene 272 páginas y puede ser adquirida por un precio de 19,95 euros.

domingo, 14 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "INVIERNO 1709", DE NATHALIE SERGEEF Y PHILIPPE XAVIER


Invierno de 1709, la Guerra de Sucesión española se perpetúa. El reino de Francia lleva más de siete años luchando junto a los españoles contra los ejércitos de la Gran Alianza, que agrupa bajo su estandarte a Inglaterra, las Provincias Unidas de los Países Bajos y el Sacro Imperio Germánico.

Es el precio del deseo de Luis XIV de acatar la última voluntad de Carlos II, el soberano español sin descendencia, y su anhelo de ver a su nieto Felipe de Anjou sucederle en el trono ibérico.

Una vez aceptado el testamento de Carlos II, se desató la furia de los Estados vecinos, que hicieron retumbar sus cañones, fusiles y espadas para impedir que Felipe V se hiciera con la corona española, sacar al reino de España del cobijo de Francia y romper la unión de las dos monarquíasJuntas eran demasiado poderosas, demasiado ricas, demasiado católicas.

Durante la noche de Epifanía de 1709, un frío mortífero azota Francia y congela campos, cultivos, ríos y arroyosLa tierra que recubre la siembra no es más que hielo marrón. Las temperaturas polares destruyen las cosechas, matan al ganado y empujan a la población al salvajismo. El grano imprescindible para el pueblo y los soldados escasea. La hambruna amenaza a todo el reino.

Luchando contra el frío y los saqueadores, Loys Rohan tendrá que atravesar paisajes devastados por el hambre para evitar que un cargamento de trigo providencial para el Francia acabe en manos del enemigo. En estas tierras desoladas, el grano es más codiciado que el oro, más valioso que las gemas que uncen las coronas.

Realizado por Nathalie Sergeef Xavier Philippe, el tomo recopilatorio "Invierno 1709", que fue publicado, en diciembre de 2017, por Norma Editorial, tiene 108 páginas a color y puede ser adquirido por un precio de 25,00 euros.




viernes, 12 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "CRIMEA: LA PRIMERA GRAN GUERRA", DE ORLANDO FIGES


Dos guerras mundiales han oscurecido la escala gigantesca y el coste humano enorme de la Guerra de Crimea.

Hoy nos parece una guerra relativamente pequeña y está casi olvidada. Ni siquiera en los países que participaron en la contienda (Rusia, Reino Unido, Francia, el Imperio Otomano, el reino de Piamonte-Cerdeña en Italia y los territorios que más tardes serían Rumanía y Bulgaria) hay muchas personas que puedan decirnos gran cosa de la Guerra de Crimea

Pero para muchos antepasados, antes de la Primera Guerra Mundial, la Guerra de Crimea fue el conflicto más importante del siglo XIX, la guerra más significativa de sus vidas, al igual que las guerras mundiales del siglo XX son el hito histórico dominante de las nuestras.

Las bajas fueron inmensas: al menos tres cuartos de millón de soldados murieron en batalla o desaparecieron por las enfermedades y plagas, dos tercios de ellos rusos.

Los franceses perdieron alrededor de cien mil hombres, los británicos una pequeña fracción de esa cifra, alrededor de veinte mil, porque enviaron una cantidad mucho menor de tropas (noventa y ocho mil soldados y marineros británicos participaron en la Guerra de Crimea frente a trescientos diez mil franceses).

Nadie ha contado las bajas civiles: víctimas de la metralla, personas que murieron por hambre en las ciudades sitiadas, poblaciones devastadas por las enfermedades propagadas por los ejércitos, comunidades enteras eliminadas en las masacres y en las campañas organizadas de limpieza étnica que acompañaron la lucha en el Cáucaso, los Balcanes y Crimea.

Ésta fue la primera "guerra total", una versión del siglo XIX de las guerras de nuestra propia época, que involucró a civiles e incluyó crisis humanitarias.

También fue el primer ejemplo de una guerra verdaderamente moderna, en la que se combatió con nuevas tecnologías industriales, rifles modernos, barcos a vapor y ferrocarriles, formas nuevas de logística y comunicación como el telégrafo, innovaciones importantes en medicina militar y corresponsales de guerra y fotógrafos situados en el campo de batalla.

Sin embargo, al mismo tiempo fue la última guerra conducida según los antiguos códigos de caballerosidad, con "parlamentarios" y treguas en la lucha para poder retirar muertos y heridos de la escena del combate.

Las primeras batallas de Crimea, la del río Alma y la de Balaclava, dónde se llevó a cabo la famosa "Carga de la Brigada Ligera", no fueron demasiado diferentes de la clase de lucha que se desarrolló durante las Guerras Napoleónicas.

Pero el sitio de Sebastopol, la fase más prolongada y crucial de la Guerra de Crimea, fue precursor de la guerra de trincheras industrializada de 1914-1918.

Durante los once meses y medio que duró el sitio, los rusos, los británicos y los franceses excavaron ciento veinte metros kilómetros de trincheras; entre ambos bandos se intercambiaron ciento cincuenta millones de disparos y cinco millones de bombas y obuses de diversos calibres.

El nombre de "Guerra de Crimea" no refleja su escala global y su enorme importancia para Europa Occidental, Rusia y esa área del mundo que se extiende desde los Balcanes hasta Jerusalén, desde Constantinopla hasta el Cáucaso, que llegó a definirse por la "Cuestión Oriental", el problema internacional planteado por la desintegración del Imperio Otomano.

Tal vez sería mejor adoptar el nombre ruso de la Guerra de Crimea, la "Guerra Oriental" (Vostochina voina), que al menos tiene el merito de relacionarse con la "Cuestión Oriental"o incluso llamarla "Guerra Turco-Rusa", el nombre que se le asignó en muchas fuentes turcas, que la sitúa dentro del contexto histórico de siglos de conflicto entre los rusos y los otomanos, aunque esa designación omite el factor crucial de la intervención occidental en la guerra.

La guerra empezó en 1853 entre fuerzas rusas y otomanas en los Principados del Danubio de Moldavia y Valaquia, el territorio de la actual Rumanía, y se propagó hasta el ucaso, donde los turcos y los británicos alentaron y apoyaron la lucha de las tribus musulmanas contra Rusia y desde allí se extendió a otras áreas del Mar Negro.

En 1854, con la intervención de los británicos y los franceses al lado de los turcos y la amenaza de los austriacos de unirse a esta alianza antirrusa, el zar retiró sus fuerzas de los Principados y el combate se trasladó a Crimea.

Pero hubo otros diversos escenarios de guerra entre 1854 y 1855: el mar Báltico, donde la Royal Navy planeaba atacar San Petersburgo, la capital rusa; el mar Blanco, donde bombardearon el Monasterio de Solovetsky en julio de 1854; e incluso la linea siberiana del Pacífico.

La Guerra de Crimea fue un punto de inflexión crucial. Rompió la antigua alianza conservadora entre rusos y austriacos que había mantenido el orden existente en el continente europeo, lo que dio lugar al surgimiento de nuevos Estados en Italia, Rumanía y Alemania.

A los rusos les dejó un profundo resentimiento hacia Occidente, la sensación de haber sido traicionados porque otros Estados cristianos habían tomado partido por los turcos y un sentimiento de frustración de sus ambiciones en los Balcanes que seguiría desestabilizando las relaciones entre potencias en la década de 1870 y en las crisis que condujeron al desencadenamiento de la Primera Guerra Mundial.

Fue el primer conflicto europeo importantes que involucró a los turcos, si descontamos su breve participación en las guerras revolucionarias y napoleónicas francesas.

Abrió el mundo musulmán del Imperio Otomano a los ejércitos y tecnologías occidentales, aceleró su integración en la economía capitalista global y desencadenó una reacción musulmana contra Occidente que persiste hasta hoy.

Cada potencia entró en la Guerra de Crimea por motivos propios. El nacionalismo y las rivalidades imperiales se combinaron con los intereses religiosos.

Para los turcos se trataba de luchar por su Imperio que se desmoronaba en Europa, de defender su soberanía imperial contra los rusos, que alegaban representar a los cristianos ortodoxos del Imperio Otomano, y de evitar la amenaza de una revolución islámica nacionalista en la capital turca.

Los británicos alegaron ir a la guerra para defender a los turcos de la intimidación de Rusia, pero en realidad les interesaba más asestarle un golpe al Imperio Ruso, al que temían como rival en Asia, y usar la guerra para estimular el avance de su libre comercio y de sus intereses religiosos en el Imperio Otomano.

Para el emperador de Francia, Napoleón III, la guerra era una oportunidad de que su país recuperara su posición de influencia y respeto en el exterior, si no la gloria del reinado de su tío, y tal vez de redibujar el mapa de Europa como una familia de Estados nación liberales siguiendo las líneas imaginadas por Napoleón I, aunque la influencia de los católicos sobre su débil régimen también lo impulsó a entablar la guerra contra Rusia por motivos religiosos.

Para los británicos y los franceses era una cruzada en defensa de la libertad y la civilización europeas contra la amenaza primitiva y despótica de Rusia, cuyo agresivo expansionismo representaba una verdadera amenaza, no solo para Occidente, sino para toda la cristiandad.

En cuanto al zar Nicolás I, el hombre más responsable del estallido de la Guerra de Crimea, en parte estaba impuslado por el orgullo y la arrogancia, resultado de haber sido zar durante veintisiete años, en parte por su idea de como debía comportarse una gran potencia como Rusia con sus vecinos más débiles y en parte por un gran error de calculo respecto a la manera en que la otras potencias responderían a sus acciones; pero sobre todo Nicolás estaba convencido de que combatía en una guerra religiosa, una cruzada para cumplir con la misión de Rusia, que debía defender a los cristianos del Imperio Otomano.

El zar juró atacar a todo el mundo para cumplir lo que creía su misión sagrada: extender su Imperio de ortodoxos hasta Constantinopla y Jersusalén

Escrito por Orlando Figes, el ensayo histórico "Crimea: La primera Gran Guerra" fue publicado, en diciembre de 2013, por Edhasa y tiene 768 páginas.

jueves, 11 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "EL SEXTO HOMBRE", DE CHARLES CUMMING


En los años treinta del siglo pasado, Moscú reclutó como agentes del NKVD a Kim Philby, Anthony Blunt, Guy Burgess, Donald Maclean y John Carincross mientras estudiaban en el Trinity Hall y el Trinity College, en CambridgeEste grupo fue conocido como "Los Cinco de Cambridge".

Burgess acabaría trabajando para la BBC y el Foreign Office. Maclean, hijo de un destacado miembro del Parlamento por el Partido Liberal, se unió también al Foreign Office y ocupó el puesto de Secretario General de la Embajada británica en Washington DC entre 1944 y 1948.

Philby se conviertió en agente del Servicio Secreto de Inteligencia (más conocido como MI6). Blunt, un experto de fama mundial en la obra pictórica de Nicolás Poussin, trabajó para el MI5 hasta 1945, año en que accedió al cargo de conservador de la colección de pinturas reales inglesas.

Cairncross trabajó como analista en la Escuela de Códigos y Claves de Bletchley Park durante la Segunda Guerra Mundial.

Los cinco entregaron una cantidad ingente de documentos secretos a sus supervisores del NKVD.

En mayo de 1951, Burgess y Maclean escaparon de Inglaterra. Dos de las estrellas más rutilantes de Su Majestad huyeron a bordo de un transbordador que cruzaba el Canal en una fría mañana de primavera después de que Philby y Blunt, sus compañeros de traición, los alertasen de que el MI5 había descubierto que eran agentes del KGB

Cuatro años después, Philby convocó una conferencia de prensa y negó ser el "tercer hombre". Harold Macmillan, el Secretario del Foreign Office, lo exoneró en la Cámara de los Comunes.

Philby se pasó la vida representando una intrincada frasa. Philby no tenía una personalidad sino una colección de máscaras y cuando sed desprendía de una la sustituía por otra.

Philby siguió colaborando con el MI6, pero siete años más tarde, mientras trabajaba como periodista en el Líbano, embarcó en un carguero soviético y despareció con rumbo a Moscú.

A consecuencia de aquella traición, los servicios de inteligencia británicos sufrieron un golpe del que tardaron décadas en recuperarse.

En 1952 se identificó a Cairncross como espía soviético; sin embargo el Gobierno británico ocultó su participación en el "Círculo de Cambridge"En 1964, Blunt firmó una confesión completa a cambio de inmunidad

En 1979, Margaret Thatcher reconoció ante la Cámara de los Comunes que Sir Anthony Blunt, considerado un pilar del establishment británico, había sido espía soviético durante más de treinta añosEl MI5 y el MI6 tuvieron que enfrentarse a un nuevo descrédito.

Guy Burgess falleció en Moscú en 1963, a consecuencia de su alcoholismo. Maclean, que trabajó para el Ministerio de Asuntos Exteriores soviético, murió en 1983. Aquel mismo año, Blunt, a quien le había sido retirado el título nobiliario, fallecía en su residencia londinense

Cinco años más tarde, Philby reicibió un funeral de Estado con todos los honores a cargo de las autoridades soviéticas.

Cairncross falleció en 1995 tras haber vivido en Italia, Tailandia y Francia, y cinco años después de que el desertor soviético Oleg Gordievsky confirmase que se trataba del "quinto hombre".

El reclutamiento de los espías de Cambridge se consideró la "penetración" más exitosa realizada por una agencia de inteligencia extranjera en toda la historia del espionaje.

En Rusia, a los agentes del Trinity College se les conoció sencillamente como los "Cinco Magníficos".

Pero ¿que dirían si les contase que hubo un sexto espía de Cambridge que nunca fue descubierto? Un coetáneo de Burgess y Maclean, de Blunt, Philby y Cairncross, un espía legendario del KGB, de nombre clave "Atila", que se matriculó en los años treinta en el Trinity College, en Cambridge.

Un espía tan peligroso e influyente como Maclean y Philby. Un topo en el corazón de la infraestructura política y de espionaje británica, cuya traición fue ocultada intencionadamente por el Gobierno durante más de cincuenta años. 

La identidad del "sexto hombre" fue el secreto de la Guerra Fría más cuidadosamente guardado

"Atila" se las arregló para permanecer en el anonimato, en buena parte porque fue capaz de mantener a la gente lejos de su rastro, y en buena parte porque Vassily Mitrohkhin (el Comandante del KGB que, después de caída de la Unión Soviética, pasó al MI6 información detallada de las operaciones de la inteligencia rusa) no tenía ningún registro de sus operaciones.

Ahora, Sam Gaddis, un académico con serios problemas económicos, cree haber dado con una pista que le conducirá a la verdadera identidad del "sexto hombre".

Escrita por Charles Cumming, la novela "El sexto hombre", que fue publicada, en febrero de 2014, por RBA, tiene 400 páginas









sábado, 6 de enero de 2018

RECOMENDACIÓN: "LA ÚLTIMA GALOPADA", DE THOMAS EIDSON


Corría el año 1886, el año de la rendición definitiva de Gerónimo, cuando Brake Baldwin, sentado en el porche de su rancho en Nuevo México, leía en el periódico un entusiasta titular: "El Salvaje Oeste ha muerto", parecía que la modernidad se abría paso

Incluso la casa de los Baldwin ya no era una covacha rústica. Disponía de paredes enlucidas, grandes lámparas que colgaban del techo, quinqués… un ambiente civilizado y casi confortable

Lily, la hija mayor de los Baldwin, de diecisiete años, acababa de regresar rde un buen colegio para señoritas en Denver

James, que tiene quince años y trabajaba con el ganado, jugaba con la miniatura de un tren

Sin embargo, según caía la tarde y se aproximaba la tormenta, apareció acercándose a la casa, entre viento y truenos, un enorme jinete casi fantasmal

Sería un aspecto quijotesco si no fuera siniestro y terrible. Casi dos metros de altura, intensamente enjuto, vestido más de piel roja de mil tribus que de blanco… y lacónico, hoscamente lacónico y amenazante

Y con una tos que ocasionalmente le desgarraba el pecho y que parecía que se lo llevaria a la tumba a no mucho tardar. 

Armado a la antigua usanza. De unos setenta años… "la gente había dejado de vestir así hacía al menos cuarenta años", piensa Brake

Le acompañaban una mula, un perro y un pequeño y viejo pony indio que parecía incapaz de sostenerlo

Se llamaba Samuel Jones y preguntaba si ese es el hogar de los Baldwin, comentaba que ha visto huellas de una "partida" por los alrededores del rancho

Decía que hacía años cabalgó con los chihene… "un hombre blanco que ha cabalgado con apaches… Otro viejo embustero", pensaba Maggie, la esposa de Brake

Cuando insospechadamente Maggie reconoció al viejo, solo quiso una cosa: que Brake lo expulsara. Lo odiaba. No lo quería en su casa y se negaba a contar a su marido por qué

De repente, el pasado, amenazante, empezó a corporeizarse de mil maneras. "El Viejo y Salvaje Oeste había terminado", venía a decir con entusiasmo el periódico, pero llegaba un representante de ese pasado, como un fantasma que se abría camino hasta el presente desde años atrás; un atavismo de otro tiempo

El viejo también se acababa. Estaba moribundo y había venido, no se sabía por qué, a morir en el hogar de los de los Baldwin

Los indios y los bandoleros no preocupaban desde hace muchos años, pero, ese mismo día, se encontraron señales de una partida de merodeadores y una vaga amenaza, que todos percibían, flotaba sobre el rancho mientras arreciaban la tormenta y la niebla

Y también hay algo en el pasado que relaciona a Maggie con Samuel Jones, de una manera posiblemente trágica, que Brake no conseguía desvelar

Y sobre todo esto: presagios, sensaciones, movimientos que no se veían, pero se percibían un poco más allá de donde alcanza la vista… Y la religión, las creencias

El viejo Samuel Jones era un renegado que abandonó el cristianismo para hacerse chamán entre los apaches

Maggie era una ferviente cristiana que no solo aborrecía al viejo renegado, sino que temía la influencia que éste pudiera ejercer, con su paganismo y sus hechicerías indias, sobre sus hijos

No obstante, cuando toda esa ominosidad, cuando toda esa amenaza indefinible se concrete y una partida apache secuestre a Lily y deje malherido a Brakeel viejo Samuel Jones, sus saberes de piel roja y sus poderes chamánicos serán casi lo único con lo que Maggie podrá contar para recuperar a su hija.

Escrita por Thomas Eidson, "La última galopada", que fue publicada, en octubre de 2015, por la colección Frontera de la editorial Valdemar, tiene 368 páginas y puede ser adquirida por un precio de 23,00 euros.